Etude des parcours professionnels, de la précarisation et de la relation aux institutions, avec et par une douzaine de personnes bénéficiant d’aides du CPAS de Saint-Gilles et visant à leur « auteurisation ».
Dans le cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Etude des parcours familiaux et socio-éducatifs avec et par une douzaine de personnes bénéficiant d’aides du CPAS de Saint-Gilles et visant à leur « auteurisation ».
Cette deuxième étude a été réalisée par le Bureau d’études des sans-papiers (BESP), créé le 1er mars 2018 pour accompagner la Coordination des sans-papiers à construire ses propres analyses et son propre cahier de revendications, notamment en matière de régularisation.
La réalisation d’une étude sur la situation des sans-papiers à la veille des échéances électorales de 2018 et 2019 s’est imposée comme une évidence. L’enjeu de ces deux moments électifs est en effet essentiel pour l’avenir des sans-papiers en Belgique.
Nous assistons, ces derniers temps, à une salutaire redécouverte de l’enquête populaire qui cherche à faire émerger la parole des personnes qui partagent un même vécu d’oppression. Cela, avec le but de construire un certain type de savoir qui puisse être employé comme force politique. Cette étude se propose d’aborder trois manières de faire enquête dans une perspective populaire, trois expériences tirées de contextes différents mais qui ont en commun d’avoir été pionnières dans les domaines qu’elles se proposaient d’explorer, ne fût-ce que par leur façon originale de rendre visible les intérêts populaires.
Indépendantes, alternatives, engagées et pluralistes, les Éditions François Maspero ont publié des ouvrages qui ont trouvé un large écho dans les années 1960, 1970 et 1980 auprès de militants associatifs en quête de réflexion pour leur action. Quel regard lui portent-ils aujourd’hui ?
Depuis novembre 2014, le Collectif Formation Société (CFS asbl) est porteur d’une démarche de formation, de réflexion et d’analyse sur ce que seraient les caractéristiques d’une re-cherche en éducation permanente-populaire…
En Belgique francophone, de plus en plus d’adultes, dont une part importante de travailleurs peu « qualifiés », s’inscrivent dans des démarches de reprises d’études. Jusqu’au milieu des années 2000, les conditions d’accès à l’enseignement supérieur se sont avérées un frein pour la plupart d’entre eux : ne possédant pas le diplôme du secondaire supérieur (CESS) , « sésame » pour entreprendre la grande majorité des études supérieures universitaires ou non universitaires , ils auraient dû suivre des cursus de plus de 5 à 6 ans jalonnés d’examens de sélection ou passer les épreuves de jurys centraux dont le taux d’échec étaient particulièrement élevés, perspective amenant les potentiels candidats à la reprise d’études à renoncer a priori à leur projet. Ceux d’entre eux qui, malgré tout se lançaient dans la démarche, étaient en majorité confrontés à l’échec face à l’impraticabilité des épreuves.
Cette étude constitue le second volet d’une série d’analyses et études du Collectif Formation Société consacrées à la question des biens communs et du commun, qui résultent d’échanges lors de séances de formation de travailleurs dans le secteur de l’ alphabétisation (Lire & Ecrire) et du travail de l’Université populaire de Bruxelles sur l’ouvrage Commun, de Pierre Dardot & Christian Laval, publié en 2014 par La Découverte.
Réflexion sur le conflit comme opportunité pédagogique et condition à l’émancipation
Durant l’année 2012, le CFS asbl a initié et organisé un cycle long de formation au titre ambitieux : « Éducation populaire, émancipation et transformation sociale ». Il s’agissait de proposer un programme nous permettant, nous acteurs de l’éducation permanente, de réfléchir collectivement à nos conceptions de l’éducation permanente, d’analyser nos pratiques à l’aune des apports de spécialistes et praticiens… mais aussi et surtout de tordre le cou à un sentiment qui nous envahit trop souvent ces derniers temps...