Le Bureau d’étude des sans-papiers relaie depuis 2018 les légitimes préoccupations et recommandations des personnes sans-papiers en Belgique. Il a notamment produit avec, pour et par des sans-papiers eux-mêmes un certain nombre de recherches, qui ont alimenté les orientations et actions de la Coordination des sans-papiers.
En avril 2018, suite à l’interpellation de certains partis politiques, quelques sans-papiers créent, avec l’aide de CFS asbl , un « Bureau d’étude des sans-papiers ». Tous les documents produits par le BESP sont validés par la Coordination des sans-papiers. En tant que femmes sans-papiers, tous les documents produits ont associé des femmes sans-papiers, et font aussi partie de leur « matrimoine ».
Plusieurs questions d’actualité concernent les conditions de vie des personnes sans-papiers à l’ère du covid-19, pendant et même après le confinement, les sans-papiers resteront ils confinés à vie ? Cette question est l’objet de la campagne : « déconfinons les droits des sans-papiers ».
Pour protéger les plus vulnérables, il est urgent d’entamer une analyse sociale des populations menacées ou victimes de la pandémie de covid.19.
Les 100.000 sans-papiers, un des angles morts de la gestion du covid-19 en Belgique ? Qui sont les « sans-papiers » ? Ce mot n’est quasi jamais utilisé par les hommes et femmes politiques, ni par la presse. Les mots sont importants : on nous globalise au mieux comme « migrants », sinon comme « illégaux » ou « clandestins », donc présumés « coupables » ?
Cette deuxième étude a été réalisée par le Bureau d’études des sans-papiers (BESP), créé le 1er mars 2018 pour accompagner la Coordination des sans-papiers à construire ses propres analyses et son propre cahier de revendications, notamment en matière de régularisation.
La réalisation d’une étude sur la situation des sans-papiers à la veille des échéances électorales de 2018 et 2019 s’est imposée comme une évidence. L’enjeu de ces deux moments électifs est en effet essentiel pour l’avenir des sans-papiers en Belgique.