Le Bureau d’étude des sans-papiers relaie depuis 2018 les légitimes préoccupations et recommandations des personnes sans-papiers en Belgique. Il a notamment produit avec, pour et par des sans-papiers eux-mêmes un certain nombre de recherches, qui ont alimenté les orientations et actions de la Coordination des sans-papiers.
Cette enquête a été réalisée avant la période de confinement liée au covid-19, et à l’interruption de la scolarité de tous les enfants. Elle révèle donc la situation « chronique » des enfants de sans- papiers, en lien avec leur scolarisation, hors situation de « crise ».
Dans le cadre de son Observatoire de la pandémie de covid-19 parmi les sans-papiers, un communiqué du Bureau d’étude analyse l’évolution de la situation des enfants de sans-papiers pendant et après le confinement (communiqué N°4, en conclusion de cette étude, validée par les porte-paroles de la Coordination des sans-papiers).
Plusieurs questions d’actualité concernent les conditions de vie des personnes sans-papiers à l’ère du covid-19, pendant et même après le confinement, les sans-papiers resteront ils confinés à vie ? Cette question est l’objet de la campagne : « déconfinons les droits des sans-papiers ».
Pour protéger les plus vulnérables, il est urgent d’entamer une analyse sociale des populations menacées ou victimes de la pandémie de covid.19.
Les 100.000 sans-papiers, un des angles morts de la gestion du covid-19 en Belgique ? Qui sont les « sans-papiers » ? Ce mot n’est quasi jamais utilisé par les hommes et femmes politiques, ni par la presse. Les mots sont importants : on nous globalise au mieux comme « migrants », sinon comme « illégaux » ou « clandestins », donc présumés « coupables » ?
Dans le cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Etude des parcours familiaux et socio-éducatifs avec et par une douzaine de personnes bénéficiant d’aides du CPAS de Saint-Gilles et visant à leur « auteurisation ».
Dans le cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Reprenant un concept de Jacques Ardoino souvent utilisé par Yvette Moulin, cette opération - qui prolonge l’expérience de formation à la recherche en éducation populaire (voir Christian Verrier, Former à la recherche en éducation populaire. Une voie coopérative d’émancipation avec, par et pour le peuple, Chronique sociale, Lyon, 2017) – vise à « l’auteurisation » (’’s’autoriser’’ et ’’devenir auteur’’) de publics vivant multiples dominations en les accompagnant de situations d’assujettissement à la capacité de faire d’eux des ’’auteurs-acteurs-trices de leur vie et de projets collectifs, autrement dit de passer d’une situation où ils sont « sujets à l’itinérance » à celle où ils deviennent – ou redeviennent - « sujets de leur intinéraire » (Christian Maurel, Education populaire et puissance d’agir. Les processus culturels de l’émancipation, L’Harmattan, Paris, 2010). Ainsi, l’auteurisation est à entendre « comme le fait de l’auteur, de celui qui crée, de celui qui réussit à se situer lui-même comme étant à l’origine, à la source de son propre devenir » (J. Ardoino, 1992).
Cette deuxième étude a été réalisée par le Bureau d’études des sans-papiers (BESP), créé le 1er mars 2018 pour accompagner la Coordination des sans-papiers à construire ses propres analyses et son propre cahier de revendications, notamment en matière de régularisation.
Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Nous interrogeons ici Christian Maurel sur la place que l’éducation populaire peut prendre dans le transformation sociale … face au découragement et au doute général sur notre capacité de lutter et transformer … Il nous explique son appel à prendre en compte « un immense besoin d’éducation populaire ».
Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Christian Maurel définit l’éducation populaire comme « l’éducation du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est le « par le peuple » qui distingue l’éducation populaire des autres formes d’éducation (l’instruction, l’éducation initiale et permanente, la formation professionnelle initiale et continue, l’éducation morale…). Autrement dit, dans l’éducation populaire, l’individu et le peuple sont à la fois sujets et objets de l’acte éducatif, ce qui donne tout son sens à la formule de Paolo Freire « personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde ». Dans ce contexte, nous lui avons demandé de préciser ce « par le peuple », parfois bien mystérieux et si rarement mis en œuvre …