Ce texte se propose de donner un aperçu de la ola (vague) féministe qui a submergé le Chili ces derniers mois, à la fois avec l’objectif de comprendre le contexte qui a permis la construction d’un front féministe large et puissant dans le pays, et de mettre en évidence les caractéristiques qui en représentent la force.
Ces trois termes résonnent de manière étrange. Chacun des termes porte un imaginaire énorme, parfois très lourd. Mais, ce qui au fond est la seule raison valable de s’en occuper : les dispositifs, les modes de penser, les imaginaires, la manière dont ils se télescopent, ont des conséquences dans les pratiques du travail social. Des conséquences qui portent à la fois sur une dévalorisation de certaines expériences et sur l’omniprésence de certaines pratiques.
Découvrez également cette analyse dans la Revue Antipodes "Bureaucratiser pour mieux marchandiser" Expériences et points de vue pour un renforcement mutuel, n° 219, décembre 2017 >> Vers le site de ITECO.be
Cela semble une bonne idée : éduquer à un monde sans monstres, sans monstrueux ni monstruosité. Les monstres relèvent des préjugés, de l’imaginaire, de la superstition, et entraînent vers la violence. Dans une société égalitaire, « éclairée », ouverte et tolérante il ne devrait plus y avoir des monstres. Enfin, c’est ce qu’on dit à leur propos...
Découvrez cette analyse dès maintenant en version papier dans le numéro 5-2017 de la Revue nouvelle : "Monstres"
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Lors de nombreuses formations s’est posé une question autour du rapport à l’État. Le concept de gouvernementalité nous parait utile pour continuer le travail.
Les États, les classes, les peuples, les nations, les tribus, les religions ou les constructions théoriques, ont probablement tous des ennemis. Cependant, la manière dont chacun d’entre eux conçoit ses ennemis est singulière et implique un certain rapport au monde.
L’arbitraire du signe linguistique inauguré par Saussure comme convention nécessaire à la communication est revisité dans cette analyse comme un instrument de catégorisation sociale et donc propice à l’expression de rapports de domination.
Ce dont il est question ici est quelque chose de beaucoup plus restreint, une question marginale dans ce débat. La question du vrai dans l’action politique.
Ce qui semble faire défaut aujourd’hui ce sont des lieux un peu protégés des questions idiotes. « Qu’est-ce que vous voulez ? », demandent sans cesse les dominants d’aujourd’hui, c’est généreux, simplement les réponses sont toujours mal formulées. Du coup ils proposent d’apprendre à bien formuler les réponses… c’est encore plus généreux ! Mais il vaudrait peut-être mieux répondre « Non, merci, sans façon ».
Comment comprendre les ressorts d’une argumentation développée dans le cadre d’une attaque « en règle » d’un témoignage au travers de messages et commentaires en ligne ? Quels sont les liens possibles entre ceux-ci et les discours idéologiques dominants ?
Entre dominant et dominé, n’existe-t-il pas de tierce position ? Doit-on vraiment être soit l’un, soit l’autre ? Peut-on encore, si l’on se retrouve dominant, parce qu’homme, parce que blanc, parce que salarié, prendre part légitimement à une lutte dénonçant les dominations ?