Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Nous interrogeons ici Christian Maurel sur la place que l’éducation populaire peut prendre dans le transformation sociale … face au découragement et au doute général sur notre capacité de lutter et transformer … Il nous explique son appel à prendre en compte « un immense besoin d’éducation populaire ».
Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Christian Maurel définit l’éducation populaire comme « l’éducation du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est le « par le peuple » qui distingue l’éducation populaire des autres formes d’éducation (l’instruction, l’éducation initiale et permanente, la formation professionnelle initiale et continue, l’éducation morale…). Autrement dit, dans l’éducation populaire, l’individu et le peuple sont à la fois sujets et objets de l’acte éducatif, ce qui donne tout son sens à la formule de Paolo Freire « personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde ». Dans ce contexte, nous lui avons demandé de préciser ce « par le peuple », parfois bien mystérieux et si rarement mis en œuvre …
Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Dans la cadre de sa ligne éditoriale et de son objet social « lutter contre le déterminisme socio-éducatif », le Collectif Formation Société a mis en place un dispositif de recherche participative visant à actualiser les concepts de déterminisme et de reproduction sociale, sur base des savoirs d’expérience des 1ers concernés, en vue de repréciser les combats à mener. Voir le projet complet ICI.
Nous avons demandé à Saïd Bouamama de préciser sa vision du rôle de 1ers concernés, dans notre projet, des personnes issues de classes populaires et qui analysent leur parcours scolaire (échec, réussite, arrêt, relégation, …), dans un contexte où ils subissent de multiples dominations (de race, classe, sexe). En s’appuyant aussi sur sa posture de chercheur avec et par des 1ers concernés, notamment avec les mineurs de fond marocain du Nord de la France, avec les sans-papiers de Lille ou avec les femmes de Blancs Mesnil.
Penser l’action sans s’éloigner de l’action… Éviter la coupure entre action et pensée : le moment où on croit savoir ce qui est bien sans pouvoir agir, ou son frère jumeau, le moment où on s’agite sans savoir ce qu’on fait. Éviter encore plus un dispositif de pouvoir où quelqu’un conçoit l’action et un autre l’exécute. Nous regarderons deux exemples, en apparence assez éloignés : le concept de « Belle âme » fabriqué par Hegel et celui de « Nettoyer avec les yeux » fabriqué par des travailleuses du nettoyage. Ils ont en commun le fait de ne pas céder à cette coupure entre action et pensée, et du coup d’éviter l’impuissance qui s’ensuit, on verra comment. La tension entre ces deux concepts est peut-être aussi une manière de rencontre possible, sans hiérarchie.
Ces dernières semaines, le mouvement des Gilets Jaunes a fait couler beaucoup d’encre dans les médias traditionnels et dans les réseaux sociaux. Convaincus que l’enquête devrait être un outil pour aller au-delà de la simple collecte d’informations, différents collectifs ont tenté de comprendre ce mouvement de l’intérieur, dans une dynamique se rapprochant de la corecherche.
Le rapport à l’autre, connaître l’autre (ou l’Autre), en avoir peur, etc., sont des questions récurrentes dans nos contrées. Les mots pour le dire ne manquent pas : cohésion sociale, lien social, vivre ensemble, multiculturalité, bref, il y a de quoi rendre heureux un éditeur de dictionnaires de synonymes. Néanmoins il y a un mot qui est en général soigneusement évité : « orientalisme » ; il s’agit d’un terme beaucoup moins employé dans ce questionnement, alors qu’il est probablement l’une des matrices du problème. C’est un terme qui s’applique au « nous » de l’Occident, et non à l’autre…
Dans le cadre de la réforme du décret de 2004 relatif à la Cohésion sociale en Région de Bruxelles-Capitale, le CFS asbl et Ensemble Pour 1060 asbl ont proposé aux associations partenaires de la Cohésion sociale à Saint-Gilles un parcours de concertation visant à formuler un avis sur le nouveau décret à l’attention du ministre compétent. Illustration de la prégnance de la participation dans le champ du social, cette expérience serait-elle plus singulièrement susceptible d’insuffler quelque perspective à la vie associative ?
Devenu écrivain, François Maspero a régulièrement puisé son inspiration dans son propre passé. Mais si ses livres s’appuient sur son expérience de vie tout comme ceux de Jorge Semprun, il s’éloigne du mémorialiste pour se muer en véritable praticien de l’histoire. Mise en tension de deux approches du témoignage.
Recueillir l’avis des autres est devenu une pratique courante, souvent présenté comme une démarche innovatrice, démocratique, participative. Il y a pourtant une histoire de cette volonté de comprendre l’autre, de se mettre à sa place. Une histoire, forgée dans la colonisation et dans la volonté de domestiquer les pauvres des villes, qui aide peut-être à comprendre un peu ce dont il est question. Regarder ce qu’on nous veut, et surtout être moins passif, dans un monde où il faut se raconter.