Depuis novembre 2014, le Collectif Formation Société (CFS asbl) est porteur d’une démarche de formation, de réflexion et d’analyse sur ce que seraient les caractéristiques d’une re-cherche en éducation permanente-populaire…
Comment comprendre les ressorts d’une argumentation développée dans le cadre d’une attaque « en règle » d’un témoignage au travers de messages et commentaires en ligne ? Quels sont les liens possibles entre ceux-ci et les discours idéologiques dominants ?
Bradley/Chelsea Manning s’est fait mondialement connaître suite à la divulgation, sur WikiLeaks en 2010, de plus de 700.000 documents américains classifiés ou sensibles. Ces documents révèlent des faits constitutifs de crimes de guerre et d’infractions graves aux droits de l’homme et au droit international. Entre le secret d’Etat et l’intérêt général, quelle mise en balance des intérêts est possible et quelle légitimité peut porter le geste de Manning.
Les lanceurs d’alerte qui se succèdent depuis le début de notre décennie ont réactivé la question de l’intérêt général et de sa redéfinition. Ce faisant, ils interrogent nos méthodes de lutte et nous alertent sur nos libertés en danger. Cette analyse s’inscrit au départ d’une série de recherches lancées par le CFS sur les défis des lanceurs d’alerte à la démocratie et les enjeux du secret et de la transparence.
La Guerre civile espagnole n’a pas fini de diviser. Au regard d’une mémoire des vainqueurs outrageusement célébrée du temps de la dictature, la mémoire des vaincus a été démesurément empêchée lors du rétablissement de la démocratie. Un déséquilibre rémanent qui mènera enfin un juge à en appeler au sens même de la justice.
L’arrivée massive d’Espagnols en Belgique suite à l’accord de main-d’œuvre conclu en 1956 avec le gouvernement de Franco questionne la distinction entre exil politique et émigration économique. Cette analyse se propose d’en aborder quelques enjeux historiques.
Dans les années 60, les Espagnols composent un tiers des habitants du quartier populaire des Marolles. À cette forte présence va répondre, en 1964, la création d’Hispano Belga. Cette analyse se propose d’examiner les configurations partenariales ayant permis à cette association de déployer son action.
Entre dominant et dominé, n’existe-t-il pas de tierce position ? Doit-on vraiment être soit l’un, soit l’autre ? Peut-on encore, si l’on se retrouve dominant, parce qu’homme, parce que blanc, parce que salarié, prendre part légitimement à une lutte dénonçant les dominations ?