Depuis quelque temps on travaille autour d’un certain nombre de problématiques philosophiques. Ce sont des questions très pratiques, parfois tellement liées à la pratique qu’elles ne sont pas spécifiées, et du coup le travail philosophique qui les sous-tend s’efface, devient trop flou. Les concepts deviennent ainsi des manières de nommer… on ne sait plus trop quoi, et perdent leur puissance…
Les États, les classes, les peuples, les nations, les tribus, les religions ou les constructions théoriques, ont probablement tous des ennemis. Cependant, la manière dont chacun d’entre eux conçoit ses ennemis est singulière et implique un certain rapport au monde.
L’arbitraire du signe linguistique inauguré par Saussure comme convention nécessaire à la communication est revisité dans cette analyse comme un instrument de catégorisation sociale et donc propice à l’expression de rapports de domination.
Ce dont il est question ici est quelque chose de beaucoup plus restreint, une question marginale dans ce débat. La question du vrai dans l’action politique.
Ce qui semble faire défaut aujourd’hui ce sont des lieux un peu protégés des questions idiotes. « Qu’est-ce que vous voulez ? », demandent sans cesse les dominants d’aujourd’hui, c’est généreux, simplement les réponses sont toujours mal formulées. Du coup ils proposent d’apprendre à bien formuler les réponses… c’est encore plus généreux ! Mais il vaudrait peut-être mieux répondre « Non, merci, sans façon ».
Depuis novembre 2014, le Collectif Formation Société (CFS asbl) est porteur d’une démarche de formation, de réflexion et d’analyse sur ce que seraient les caractéristiques d’une re-cherche en éducation permanente-populaire…
Comment comprendre les ressorts d’une argumentation développée dans le cadre d’une attaque « en règle » d’un témoignage au travers de messages et commentaires en ligne ? Quels sont les liens possibles entre ceux-ci et les discours idéologiques dominants ?
Bradley/Chelsea Manning s’est fait mondialement connaître suite à la divulgation, sur WikiLeaks en 2010, de plus de 700.000 documents américains classifiés ou sensibles. Ces documents révèlent des faits constitutifs de crimes de guerre et d’infractions graves aux droits de l’homme et au droit international. Entre le secret d’Etat et l’intérêt général, quelle mise en balance des intérêts est possible et quelle légitimité peut porter le geste de Manning.
Les lanceurs d’alerte qui se succèdent depuis le début de notre décennie ont réactivé la question de l’intérêt général et de sa redéfinition. Ce faisant, ils interrogent nos méthodes de lutte et nous alertent sur nos libertés en danger. Cette analyse s’inscrit au départ d’une série de recherches lancées par le CFS sur les défis des lanceurs d’alerte à la démocratie et les enjeux du secret et de la transparence.
La Guerre civile espagnole n’a pas fini de diviser. Au regard d’une mémoire des vainqueurs outrageusement célébrée du temps de la dictature, la mémoire des vaincus a été démesurément empêchée lors du rétablissement de la démocratie. Un déséquilibre rémanent qui mènera enfin un juge à en appeler au sens même de la justice.