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2023

2023

Pour des "Maisons de recherches" en éducation populaire ?

Cette question de recherche est une sorte d’essai de prospective éducative, ou encore un début de recherche-réflexion-proposition, à poursuivre et améliorer. Spéculation il y a naturellement, mais qui s’appuie sur de la réalité observée, à la fois du monde comme il va et de la formation bruxelloise à la recherche en EP que nous vivons. De façon inductive, et m’inspirant d’un peu de futurologie compréhensive, j’essaie de construire l’idéal-type d’une nouveauté en EP, qui pourrait aussi être utile à d’autres espaces du social en mouvement.

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Alphabétiser aujourd’hui ? Pour quoi faire ?

Initialement, l’objet de mon analyse devait porter sur la question du lien entre pouvoir et écriture. Pour faire vite, mon hypothèse était que l’écriture était un instrument du pouvoir... mais également de pouvoir, et qu’ainsi il s’agissait de maîtriser au mieux cet instrument afin de lutter contre le pouvoir des dominants à armes égales. C’est ainsi que j’en venais à questionner certaines pratiques de l’alphabétisation, notamment les ateliers d’écriture.

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Le chercheur en éducation populaire : un lanceur d’alerte ?

Cette contribution résulte d’une interrogation ancienne : de très nombreuses mesures sont adoptées par nos gouvernements, qui remettent en cause nos droits collectifs. Avant d’être adoptées et de produire leurs effets, ces dispositions ont été des idées portées par des courants politiques, des groupes d’intérêts ou des ’spécialistes’ écoutés (et appointés)... Comment se fait-il que ces dispositions et mesures ne font pratiquement l’objet d’aucun grand débat et ne suscitent que très peu de réactions ? Les citoyens concernés ne les découvrent que lorsqu’elles commencent à produire leurs effets, c’est-à-dire bien après leur adoption. Force est de constater que les pratiques de l’éducation permanente n’offrent que très peu d’outils pour endiguer l’offensive contre les droits collectifs des populations.

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Pour une éducation populaire à la dimension des enjeux de notre temps

Nous vivons une période à la fois bouleversée et ouverte sur tous les possibles, si bien que nous ne savons pas par quel bout « attraper les choses » tant la pelote d’un monde globalisé échappe à tout modèle explicatif rassurant.

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L’écriture : une transaction sociale dans l’éducation populaire

L’écrit est un outil de communication symbolique que l’on acquière grâce à des techniques répétitives, un préalable à toute production écrite de sens. Le plus souvent les exercices de type scolaire n’ont pas comme but premier d’exprimer, de "faire sortir" ce que l’on pense ou ce que l’on vit mais d’apprendre à respecter les symboles, les accords, la syntaxe... Bref d’abord écrire "comme il faut". L’écriture apparaît comme un processus de socialisation, un exercice de normalisation que beaucoup d’entre nous pour des raisons multiples ne pourront s’approprier parfaitement. Certains vont se retrouver gênés, handicapés, voire s’exclure eux-mêmes de ce mode de communication pourtant central dans nos sociétés modernes.

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Pour une histoire associative, sociale et populaire à Bruxelles

Certaines associations s’accommodent difficilement des obligations de plus en plus strictes inhérentes au financement dont elles dépendent pour subsister mais qui les éloignent de leur projet initial. Sont-elles pour autant condamnées à une impasse ? En guise de réponse au malaise qui les affecte, le Collectif Formation Société promeut un projet centré sur l’histoire associative bruxelloise dans ses dimensions sociale et populaire. Cette analyse se propose d’en esquisser la trame à travers une série de questionnements.

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Une image de la lutte de classes

On a envisagé plusieurs aspects du travail de Marx d’un point de vue théorique, issu notamment d’un regard sur des textes. Il n’y a pas de raison de renier l’intérêt de la théorie, elle est indispensable dans l’action. Il y a néanmoins un autre point de vue, lui aussi indispensable, une théorie élaborée sur le terrain. Et, ensuite, la tension entre les deux points de vue comme source d’action. Beaucoup d’analyses théoriques racontent le morcellement de la classe ouvrière, certaines parlent de sa disparition, etc. Dans cette discussion avec un intellectuel de terrain, ce qui apparaît est une image, non pas une image d’Épinal, mais juste une image, dans toute sa complexité, sa force, sa vie.

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Marx, le départ

Au début des années 1980, Marx disparaît rapidement d’un paysage politique et intellectuel où il était jusqu’alors plutôt omniprésent. Le dénigrement succède assez rapidement à la critique, l’œuvre de Marx est ensuite largement ringardisée et oubliée.

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La figure patron

La question de départ était la disparition de la figure du patron ; une question plutôt simple pour une fois. Parfois on est un peu surpris par des questions que l’on nous adresse. Que dire d’autre que : « si c’est vrai, bon débarras ! », même s’il ne s’agit que de la figure de patron ? Or il semblerait que cette disparition ne soit pas une fête. Faudrait-il aller rechercher des patrons ? L’amour est une chose complexe, mais tout de même… aller se chercher des patrons…

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Gérer, c’est prévoir

D’une certaine façon les chefs ont toujours un discours sur l’avenir, même lorsque leur pouvoir est très limité.
Dans les années 70, l’anthropologue Pierre Clastres, étudiait le rôle des chefs dans certaines tribus amérindiennes où : « ceux que l’on nomme les leaders sont démunis de tout pouvoir, la chefferie s’institue à l’extérieur de l’exercice du pouvoir politique ». Le discours du chef dans ces sociétés, qui est en quelque sorte le discours minimal du chef, est celui-ci : « nos aïeux se trouvèrent bien de vivre comme ils vivaient ; suivons leur exemple et, de cette manière, nous mènerons ensemble une existence paisible ».

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