Le travail social a désormais un objectif et un seul ; l’avancée de cet objectif date des années 1980, mais il s’est consolidé et devenu universel à partir des années 1990 : mettre les gens au travail. Pour y arriver, toujours la même approche : rendre employable. C’est la seule façon « sérieuse » de s’occuper de la société.
Comment conduire une recherche en éducation populaire/éducation permanente ? La construction de la question initiale. C’était la question initiale, conçue comme une (relative) inconnue à travailler en séminaire, de manière coopérative, à travers le dispositif de la F.R.E.P., porté par le Collectif Formation Société.
Cette analyse constitue le premier volet d’ une série d’ analyses du Collectif formation société consacrées à la question des biens communs et du commun, qui résultent d’ échanges lors de séances de formation de travailleurs dans le secteur de l’ alphabétisation (Lire & Ecrire) et du travail de l’ Université populaire de Bruxelles sur l’ouvrage Commun , de Pierre Dardot & Christian Laval, publié en 2014 par La Découverte.
Le cinéma a créé plusieurs figures de fou, qui nous amènent dans différents modes de délire, différentes manières de se mettre à délirer notre époque. Nous proposons ici de regarder le monde du point de vue de trois de ces figures : celle du génie du mal, celle du fou prophète capable de voir la réalité derrière les apparences, celle du fou marginal.
Ce texte est un simple clin d’œil, la lecture du texte de Marx a généré quelques images chez le lecteur. Mais peut-être que ces images actuelles, provoquées par un texte aussi ancien, ne sont pas sans intérêt. Il ne s’agit pas d’affirmer que : « Marx l’avais déjà dit... » avec un air d’autorité. Mais de regarder d’un œil un peu critique certains personnages persistants dans le travail social.
Dans le domaine social, les axes dominants de travail sont : la cohésion sociale, l’intégration, l’inclusion, l’autonomisation, la responsabilisation. Marx ne cessait de critiquer ces démarches qui « ne voient dans la misère que la misère, sans y voir le côté révolutionnaire, subversif, qui renversera l’ordre ancien ».
La lutte des classes est un concept mille fois cité. On le rattache toujours à Marx, bien qu’on n’en donne finalement souvent une lecture affaiblie et déformée. Que signifie ce concept ? Comment et dans quelle mesure peut-il nous être utile aujourd’hui ?
Est-ce que la philosophie apporte des questions aux problèmes de l’éducation populaire ? Et tout d’abord, quels sont les problèmes de l’éducation populaire ? Après les meurtres de Charlie Hebdo, cette question méritait une discution plus approfondie.
Cette analyse consacrée à l’associatif légitimiste* turc constitue le second volet d’un diptyque consacré au mouvement associatif turc à Bruxelles, de ses origines à la création de la Région bruxelloise. Cette seconde analyse vise à mettre en évidence la manière dont l’Etat turc et ses instances diplomatiques et consulaires ont contribué, au cours des années 70 et 80, à la constitution d’un réseau associatif à forte assise religieuse, dans le cadre de leur politique d’encadrement et de contrôle de leurs ressortissants sur le territoire belge.
Cette analyse consacrée à l’associatif progressiste* turc constitue le premier volet d’un diptyque consacré au mouvement associatif turc à Bruxelles, de ses origines à la création de la Région bruxelloise (1989). Cette première analyse vise à mettre en évidence la genèse et l’évolution d’un associatif immigrant qui, à travers son ancrage précoce dans les réseaux du mouvement ouvrier belge et ses philosophies d’action, est devenu au fil du temps une composante à part entière du tissu associatif bruxellois et des dispositifs d’éducation permanente et d’insertion socioprofessionnelle.