Le numérique permet, du moins c’est son argument étendard, la mise en commun, le partage. L’affaire semble dès lors entendue, le numérique, en tout cas certaines pratiques dans le domaine, seraient l’antidote au mouvement d’enclosures (cloisonnement) des espaces communs commencé au XVIIème siècle.
Où il n’est question que d’esquisser le versant intellectuel de l’engagement du libraire éditeur François Maspero à l’égard la guerre d’Algérie. Partant, donner à réfléchir sur ce qu’il conserve d’emblématique pour nos sociétés démocratiques.
Il faudrait certes être plus précis, mais peut-être pas tout de suite. Si « tout ça » est un amas confus alors partons de la confusion. Ce n’est pas un choix par défaut, la confusion est un bon point de départ car elle est réelle, plus que la plupart des différenciations beaucoup trop claires et artificielles qui sont proposées.
Ces trois termes résonnent de manière étrange. Chacun des termes porte un imaginaire énorme, parfois très lourd. Mais, ce qui au fond est la seule raison valable de s’en occuper : les dispositifs, les modes de penser, les imaginaires, la manière dont ils se télescopent, ont des conséquences dans les pratiques du travail social. Des conséquences qui portent à la fois sur une dévalorisation de certaines expériences et sur l’omniprésence de certaines pratiques.
Découvrez également cette analyse dans la Revue Antipodes "Bureaucratiser pour mieux marchandiser" Expériences et points de vue pour un renforcement mutuel, n° 219, décembre 2017 >> Vers le site de ITECO.be
Cela semble une bonne idée : éduquer à un monde sans monstres, sans monstrueux ni monstruosité. Les monstres relèvent des préjugés, de l’imaginaire, de la superstition, et entraînent vers la violence. Dans une société égalitaire, « éclairée », ouverte et tolérante il ne devrait plus y avoir des monstres. Enfin, c’est ce qu’on dit à leur propos...
Découvrez cette analyse dès maintenant en version papier dans le numéro 5-2017 de la Revue nouvelle : "Monstres"
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Si nous sommes convaincus de la richesse potentielle des savoirs d’expérience, l’expression des personnes concernées est souvent limitée à leur témoignage, à ce qu’ils disent, à leur parole. Cette dernière est trop souvent utilisée par les journalistes et les sociologues, pour démontrer et illustrer leurs propres thèses. Si l’expression des personnes concernées fait l’objet d’une écoute, d’une analyse, cette expression est souvent limitée, voire réduite à la mise en scène d’un pseudo démocratie participative.
Qu’est ce qui constitue véritablement un savoir ? Parler de savoirs dans une discussion commune renvoie immanquablement aux savoirs légitimes et scientifiques produits par la sphère académique. Mais qu’en est-il alors des savoirs de tout un chacun, directement tirés de l’expérience ? Sommes-nous condamner à considérer qu’au-delà de l’intellectuel ou de l’artiste, nous sommes tous des idiots culturels ?...
Le soutien à la reprise d’études a été une des activités centrales du Collectif Formation Société depuis sa création. Dans ce texte, nous retraçons de manière critique les étapes du dispositif de préparation à la reprise d’études qui a été mis en place de janvier à juin 2017, à travers une expérimentation d’écriture « par » les premiers concernés.
Ce texte se propose d’appliquer au cas des nouveaux migrants italiens travaillant dans l’horeca à Bruxelles le cadre théorique élaboré par Marco Martiniello et Andrea Rea autour du concept de « carrière migratoire ». Cette approche ouvre la possibilité d’articuler ainsi que de considérer conjointement trois niveaux d’analyse (macro, méso et micro), permettant de porter un regard plus large sur les flux et les dynamiques migratoires, montrant le rapport dialectique entre individuel et collectif.
Ce texte se propose d’offrir des pistes de réflexion soumettant une critique au stéréotype selon lequel les travailleurs européens en Belgique se situent dans la soi-disant catégorie d’« expat ». Pour ce faire, trois secteurs d’activité qui occupent de nombreux travailleurs issus des pays de l’Union Européenne seront passés en revue, en soulignant les conséquences que les conditions de travail précaires de ces secteurs ont sur les travailleurs.