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Pensées de crise

Par Guillermo Kozlowski

Lors de la crise financière de 2010, on a sérieusement évoqué la possibilité d’une fin du néolibéralisme, ou du moins d’une inflexion dans son développement. Un an plus tard rien de tout cela n’a eu lieu, mais comme le signalait Mateo Alaluf, c’est au contraire une accélération de sa progression qui se dessine. Des états comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Irlande ont été sommés de prendre des mesures allant toutes dans le sens de la réduction des aides sociales, de la diminution des salaires, de l’augmentation de l’âge de la retraite. Il s’agit de faire rentrer dans le système marchand toujours plus de domaines. Tout ce qui lui échappe apparait de plus en plus comme un coût insupportable.



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