Il y a quatre ans, voici comment Robert Castel abordait la problématique de l’État social actif : « Il résulte que la gouvernance de cette société devrait consister dans le renforcement de l’individu, dans l’accroissement de ses capacités pour qu’il soit apte à affronter la dure loi du nouveau régime du capitalisme dominé par la concurrence, et le faire à partir de la maximisation de son propre potentiel, ou capital humain. Sur ces bases s’opère une recomposition des politiques sociales et des interventions de l’État social, « l’État social actif », dans le sens de l’activation de l’individu ».