Projection-débat

Le CFS, le CASI-UO et Média-Animation vous invitent, le jeudi 21 mars 2024 à 20h00 à la projection du film "Quand la police tue" (Belgique, 2023, 61’) de Cecilia Guypen.
Celle-ci sera suivie d’un débat en compagnie de la réalisatrice, de Samira Benallal (Justice pour Sabrina et Ouasim) et de Binta (Collectif des Madrés).

Synopsis

Ayoub, Aïsha, Jean-Pierre et Samira ont été confronté·e·s au meurtre de leurs proches par la police belge. Ce drame a transformé leur vie de manière profonde et définitive. Les obstacles mis sur leur route pour tenter d’obtenir la vérité et la justice les conduisent malgré elles·eux, en plus du processus de deuil, à se politiser progressivement et à devenir les acteurs et actrices d’un long combat. Quand la police tue nous éclaire sur la véritable fabrique de l’impunité qui se met en place pour protéger l’institution policière et tenter de silencier les proches des victimes. Les profils des personnes décédées, les mécanismes d’inversion de la culpabilité et de blanchiment des crimes policiers sont presque toujours identiques. Toutes ces familles ont été confrontées à des obstacles et des violences institutionnelles similaires. Leur combat déterminé et courageux ne se limite pas à relever les défaillances des institutions policières, judiciaires ou politiques : ces pères, sœurs, tantes ou frères travaillent activement à entretenir et honorer la mémoire de leurs proches décédé·e·s afin d’en faire le symbole d’une lutte à mener mais aussi pour que toutes ces histoires ne tombent pas dans l’oubli.

Une production ZIN TV
Voir la bande annonce du film ICI
Dans le cadre du Festival « À films ouverts »

Le débat

Les violences perpétrées par la police appellent plus que toutes autres un impérieux besoin de justice et de mémoire. À l’usage disproportionné de l’exercice de la force qui lui est légalement confié s’additionne dans bien des cas une impunité devant les tribunaux s’accompagnant en outre d’un discours médiatique stigmatisant les victimes. Face à une telle légitimation par les autorités des excès de leurs agents – excès encore aggravés par le fait qu’ils visent majoritairement des personnes racisées –, les familles s’efforcent de faire vaciller des entraves dont la perspective se révèle structurelle. De quels recours peuvent-elles alors disposer pour tenter d’en mettre au jour les mécanismes inégalitaires et parvenir à faire triompher la vérité ? Quels sont les moyens qu’en tant que citoyen·ne·s nous pouvons nous aussi mobiliser pour mettre au jour et déconstruire ces injustices ?

Infos pratiques