Vous êtes travailleur·euse social·e, enseigant·e, éducateur·rice, animateur·rice... vous travaillez avec des jeunes ?
Vous êtes régulièrement confronté·es aux récits de jeunes qui racontent des contrôles de police répétés et certaines pratiques policières lors de fouilles, de tutoiements, de remarques sur “leur quartier” ou “leurs origines” ?
Ces expériences, parfois banales en apparence, laissent pourtant des traces profondes dans les corps, dans les têtes et au sein des familles : humiliation, peur, colère, sentiment d’être d’abord des suspect·es plutôt que des citoyen·ennes.

En collaboration avec le CIDJ et la Ligue des droits humains, nous vous proposons deux journées de formation pour réfléchir ensemble, à partir de vos pratiques et réalités de terrain, les postures professionnelles possibles face aux violences, aux récits de violences et aux conflits.

Ecouter les jeunes, accueillir leurs récits de violence, accompagner leurs émotions, rappeler le cadre légal, et parfois créer des espaces de rencontre... Ce travail ne peut pas être uniquement juridique ou institutionnel, il implique aussi une dimension de soin, de reconnaissance des traumatismes et, parfois, le recours à des outils créatifs pour permettre aux jeunes de reprendre la main sur leurs récits, de transformer une expérience subie en parole partagée et en revendication politique.

Objectifs

 Comprendre les enjeux liés à la relation entre jeunes et police ;
 Clarifier le cadre juridique des contrôles d’identité et des interventions policières ;
 Découvrir des outils concrets (médiation, travail collectif, supports artistiques…) pour accompagner les jeunes et ouvrir des espaces de dialogue.

Méthodologie

Ateliers participatifs, interventions juridiques et sociologiques, retours de terrain et partage d’outils.

Intervenant·es

 Nawal Bensaid (docteure en sciences sociales et politiques)
 Sarah Van Praet ( juriste et docteure en criminologue )
 Deborah Unger (avocate section jeunesse au barreau de Bruxelles)
 Sarah Bahja (animatrice et formatrice à Zin TV) (sous réserve de confirmation)
 Bachir Barrou (travailleur au CIDJ)
 Rémy Farge (formateur à la LDH)

Infos pratiques

* Le prix ne doit pas être un obstacle à l’inscription, contactez-nous !