Dans une précédente analyse, nous avons questionné quelques conditions d’accessibilité des publics populaires aux savoirs universitaires, aux savoirs socialement valorisés. Au-delà de l’appropriation des savoirs, quels enjeux y a-t-il à certifier les apprentissages réalisés ? Sous quelles formes organiser cette certification pour qu’elle soit en cohérence avec la conception de l’éducation défendue par les universités populaires et avec les modèles d’action pédagogique qui y sont privilégiés, pour que la certification soit elle aussi, tout autant que les démarches d’apprentissage, émancipatrice et non excluante ?