Actuellement lorsqu’on parle de la Sécurité sociale, lorsqu’on parle « sérieusement » de la Sécurité sociale, on débat de son financement. Cette question est importante bien sûr, nous y reviendrons, mais dans un même temps, ne faut-il pas sortir du discours hystérique : « il n’y a pas d’argent, la Sécurité sociale nous coûte trop cher ». Imaginons quelqu’un qui, confronté à des difficultés économiques, agisse sans prendre le temps de réfléchir et vende son outil de travail. Voilà peut-être l’image adéquate. On peut le dire parce que la Sécurité sociale est bien un outil de travail, un des rares outils institutionnels qui maintient une société. La sécu n’est pas à vendre.