Vous êtes assistant·e social·e, éducateur·rice, agent·e de guidance, animateur·ice, infirmier·e social·e… et vous vous interrogez sur le sens et l’évolution de vos pratiques, en particulier depuis la « dématérialisation » de nombreux services ?

En partenariat avec Le Travail Social en Lutte, nous vous invitons à une rencontre avec Bernadette Schaeck, assistance sociale retraitée. Elle a fondé l’Association de défense des allocataires sociaux (aDAS) après trente-trois années de carrière comme assistante sociale au sein du CPAS de Liège, et poursuit ainsi en militante son combat pour les droits des usagers des CPAS.

Venez partager vos expériences et réfléchir ensemble aux actions possibles et comment construire des résistances dans le secteur du travail social ?

Présentée comme une évolution inéluctable, hors de portée, et forcément bénéfique, la numérisation a colonisé tous les domaines : accueil, traitement des dossiers, évaluation des usager·e·s comme des travailleur·euse·s, télétravail…
Dans de nombreuses situations, cette transformation aboutit au déni de droits, à l’exclusion et à l’invisibilisation des inégalités. Mais cela a aussi des impacts considérables sur les pratiques du travail social, au premier rang desquels le détournement des visées d’accompagnement global et d’émancipation des personnes vers l’exécution d’actes purement techniques pour le compte d’institutions tierces.
Or la numérisation n’est pas arrivée sur un terrain vierge, elle rend possible autant qu’elle accélère des politiques à l’œuvre depuis trente ans sous le nom d’État social actif.

Pour générer des prises sur ces évolutions, nous vous proposons :
 d’échanger, à partir de nos savoirs de terrain, sur leurs conséquences pour le travail social lui-même, pour le sens de nos actions,
 d’imaginer des pistes pour questionner, déjouer voire résister à ces logiques, en s’inspirant des pratiques des un·e·s et des autres comme des luttes passées et présentes.

Infos pratiques